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La statue de la liberté, un emblème historique

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Une fois qu’on parle de New York, la première chose qui nous vient à l’esprit est, bien évidemment, la statue de la liberté. Qui ne rêve pas d’avoir la chance, un jour, de pouvoir l’admirer plus près qu’en photo, ou en vidéo. L’admirer c’est une chose, mais en connaitre l’histoire en est une autre. Or, pour pouvoir apprécier sa beauté, avoir un maximum d’information sur elle ne fera qu’ajouter plus de charme à son image.

 

D’où vient le concept ?

 

Bon nombre de personnes ignorent encore que cette statue vient, en fait, de la France, même si elle est, depuis bien longtemps, un symbole américain. C’est le 21 avril 1865 que le projet d’une telle construction a vu le jour. En effet, cette période était marquée par la fin de l’esclavage, aux États-Unis, ce qui a entrainé une réunion de certains républicains français, ayant une forte sympathie pour ces derniers. Une célébration était donc prévue, mais l’idée fut abandonnée du fait que le Président Lincoln a été assassiné quelques jours plus tôt.

 

D’autres idées ont donc été évoquées pour tenter de marquer cette étape de l’histoire d’une pierre blanche. C’est ainsi que l’organisateur de la réunion, Edouard de Laboulaye, subjugua l’assemblée par son idée de construire une statue, dont les dimensions dépasseraient l’entendement, en cadeau aux Américains. Ce présent sera alors un signe d’amitié entre les deux côtés.

 

Ainsi, l’idée fut approuvée par tous, et une sculpture, déjà prévue pour le canal de Suez fut alors réétudiée pour convenir, parfaitement, à sa nouvelle destination. D’autant plus, qu’à l’époque, les Français avaient besoin de matérialiser leur génie et leur puissance, face à la montée de leurs adversaires.

 

Comment s’est déroulée la construction ?

 

Une fois l’idée approuvée, les recherches de moyen de financement étaient alors lancées. Ainsi, toutes les dépenses se rapportant au corps de la statue furent à la charge des Français, tandis que celles du piédestal devaient être couvertes par les Américains. Le défi était alors de taille.

 

Ainsi, les travaux n’auraient pas été possible sans la participation de la population, des entreprises, que ce soit du côté français ou américain. En France, des parties, comme la tête ou les bras, de la statue furent même exposées, pendant une courte période afin de récolter plus de fond pour la construction du reste du corps.

 

Aux États-Unis, les travaux ont dû être arrêtés pour manque de financement. Sans l’aide précieuse de Joseph Pulitzer, qui ait réussi à faire participer la classe moyenne, en termes de donation, l’histoire aurait peut-être pris une toute autre tournure.

 

La statue fut ensuite assemblée à Paris, avant d’être démonté et expédié vers les États-Unis. Ainsi, les Français ont pu admirer la statue de la liberté, en plein capitale, pendant quelques mois. En effet, l’imposante statue ornait Paris, jusqu’au 4 juillet 1884, le jour de la célébration de son don aux Américains.

 

Malheureusement, la statue ne sera plus visible qu’à New York, mais sa visite en vaut vraiment le détour. Et si vous y pensez, il est peut-être déjà temps d’apprendre à parler anglais en prenant des cours d’anglais à Paris. Vous pourriez ainsi informer quelques Américains sur l’histoire de leur emblème.